Quelles sont les motos Euro 5 ?
La transition vers la norme Euro5 pourrait être perturbée par la crise du coronavirus. Les retards dans l’enregistrement dus aux mesures de confinement devraient être craignés. Les fabricants veulent pouvoir vendre des stocks de modèles Euro4 sans restriction jusqu’à la fin de 2021. L’ACEM fait référence à une forme de coexistence entre les normes Euro4 et Euro5 pour soutenir le marché.
La crise sanitaire mondiale du coronavirus perturbe la régulation de la production des moteurs après que tous les constructeurs aient été condamnés à soutenir leurs activités de production. En effet, à la suite de mesures de confinement, l’ensemble de la production motorisée des deux roues a été interrompue. Les usines sont en cours de redémarrage.
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Rien n’est encore joué, mais l’application stricte de la norme Euro5, prévue pour le début de 2021 pour tous les types de motos et scooters et pas seulement les nouveaux, pourrait être bouleversée.
Pour rappel, le La norme Euro5 fait partie du langage moteur depuis le 1er janvier de cette année. De nouveaux modèles ou types avec un nouveau moteur ou un développement significatif du moteur ont déjà été commercialisés avec l’homologation Euro5 (par exemple Yamaha YZF R1).
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Mais il y a encore beaucoup de motos et scooters approuvés Euro4 sur le marché, la grande majorité. A savoir que certains modèles sont renouvelés cette année, simplement « Euro5 Ready » mais toujours conformes à Euro4 ; par exemple, le modèle Kawasaki Z650 2020.
Plan de l'article
Avec le coronavirus, tous les schémas étaient gelés. Tout le travail de mise à jour ou de développement des constructeurs souffrait de retard. À ce stade, les discours des différents fabricants sont très différents, entre ceux qui ont eu plus d’avance pour Euro5 et ce dernier.
Avant tout, la principale préoccupation de tous les fabricants en Europe est la arrêt total du marché pendant environ deux mois et au plus haut de la campagne de commercialisation. En effet, une part importante des stocks d’Euro4 n’est pas restée vendue et la reprise des échanges est susceptible d’être inébranlable… Étant donné que les prévisionnistes économiques dépendent d’une récession mondiale en Europe, nous devrions nous inquiéter de l’écoulement des stocks, même s’ils ont été rejetés.
Avec la crise du covid-19, l’arrêt de la production, le standby du commerce, le gel des mises à jour techniques, tous les calendriers doivent être révisés… et les constructeurs devront vendre des stocks de modèles Euro4 lorsqu’ils n’auront manifestement pas pris cela en compte dans le temps particulièrement sensible…
Quelles sont les solutions ?
Nous avons demandé à l’ACEM ( l’association des fabricants en Europe) sur ce sujet, voici le retour des mots Ilaria Balloni et Manuel Ordonez de Barraicua :
L’ ACEM demande-t-elle officiellement à la Commission européenne de reporter la fin de la vente des motocyclettes Euro 4 ?
« Oui, c’est vrai. Notre préoccupation principale est la nature saisonnière du marché de la moto, où la plupart des ventes ont lieu entre mars et juillet. Les stocks de tous les fabricants et concessionnaires sont pleins et il y a peu d’espoir de les attraper d’ici la fin de l’année. Nous nous attendons également à des perturbations dans le développement et la production des véhicules Euro 4 et Euro 5.
Les autorités compétentes, les services techniques, l’ingénierie, les centres de R&D, les fournisseurs de pièces, la logistique et les usines de production ont cessé ou fonctionnent à un niveau très bas. La date de fin de la période Euro 4 étant légalement fixée au 31 décembre 2020, l’ACEM a demandé une prolongation d’un an afin de pouvoir vendre des véhicules Euro 4 en tant que première mesure immédiate de soutien au secteur. Le secteur suit et est prêt à prendre contact avec les décideurs si de nouvelles mesures sont nécessaires. »
L’ ACEM a-t-elle déjà reçu des signaux de la Commission européenne indiquant si elle est disposée à le faire ou non ?
« Pour le moment, la Commission européenne travaille à une évaluation approfondie des distorsions dans tous les secteurs de l’industrie. Cela concerne l’industrie automobile, mais aussi de nombreux autres segments du secteur automobile.
Nous discutons constamment avec la Commission au niveau technique et politique le plus élevé pour lui donner une image la plus exacte de la situation. Nous comprenons que les États membres ont été invités à fournir des commentaires à la Commission et, selon les informations les plus récentes que nous avons recueillies, beaucoup d’entre eux appuient notre demande
. Quels scénarios sont possibles ?
Comme le souligne l’ARME, il est impensable de reporter ou d’annuler Euro5. Tout simplement parce que la norme EURO5 est déjà appliquée et que est donc en cours.
La solution à l’extension du processus entre Euro4 et Euro5 semble être la plus pragmatique. En outre, et il est important de le souligner, c’est aussi l’approche la plus transparente, car si la Commission européenne refuse ce scénario pour quelque raison que ce soit et que la date limite du 31/12/2020 s’applique aux modèles Euro4, nous assisterons à une avalanche d’enregistrements dans des concessions aux stocks à vendre artificiellement. Ces stocks seront ensuite vendus en RO avec une dévaluation importante qui n’est pas souhaitable pour le secteur qui est sur le point de se rétablir depuis longtemps. Il n’y a rien de clandestin là-dedans ; c’est une situation que nous avons déjà vue avec des changements dans les normes antérieures et même lorsqu’il n’y avait pas eu de crise mondiale.
Qui bénéficiera le plus de cette situation ?
Avec la crise du coronavirus, l’ensemble du secteur automobile et automobile semble être affaibli plus que jamais. Les fabricants, les importateurs ont tendance à utiliser une seule voix répondre, en particulier pour soutenir le secteur et les concessionnaires. Cependant, il y a quelques contraintes sous-jacentes.
En effet, les fabricants qui avaient investi massivement pour être à l’heure pour l’Euro5, ou même s’étant penché sur l’avènement de cette norme pour renoncer à un concurrent moins bien préparé, voient leur stratégie minée… Malgré tout, Euro5 est avant d’avoir été pas vain et fait mieux pour se préparer pour l’avenir.
Les importateurs pourraient utiliser cette souplesse pour examiner en profondeur leurs plans de produits d’importation. Sous réserve d’être réactif et que le fabricant peut également réagir et ajuster sa production malgré l’impact de Covid-19 sur les sous-traitants et la production. Par l’admission de plusieurs importateurs, cela ne peut jouer que sur « quelques centaines d’unités pour un modèle et foreuRope ».